Sonatine pour cor et piano (op. 75a, 1981)
I. Maestoso, II. Ballade, III. Presto Finale
Cor en fa, piano
Durée: 10 minutes
Titre : Sonatine pour cor et piano - Volume : 18 pages - Datation : I. 14.2.81 II. 21.2.81 III. 2.März 81 - Lieu de conservation : Bayerische Staatsbibliothek München
Schott Music COR 7, ISMN : M-001-02518-8
Erreur d'impression : Partie unique de cor : page 7, mesure 119 : au lieu de fis'-gis', il faut jouer gis'-ais'.
Liste de littérature du Conseil allemand de la musique pour le concours "Jugend musiziert" :
Degré de difficulté 4/ difficile (niveau moyen II)
La Sonatine pour cor et piano op. 75a a été composée en 1981 dans l'intention d'offrir aux futurs cornistes une pièce de présentation musicale attrayante. En trois mouvements, le soliste trouve de nombreuses possibilités de faire preuve de technique et d'une bonne conception musicale.
Le premier mouvement (maestoso) fait appel à une technique de traitement rigoureuse au sens classique du terme. Deux motifs sont tirés du thème de tête et transmis d'un instrument à l'autre dans des développements séparés. Mais la technique n'apparaît que comme un moyen de donner vie à un organisme formel plus vaste. Filé librement dans sa mélodie fluide, le mouvement central ballade permet en quelque sorte aux musiciens et aux auditeurs de se reposer de la rigueur du travail motivique et thématique du premier mouvement, avant que le mouvement final (Presto) - un rondo burlesque avec des parties de couplet intercalées - ne provoque quelques turbulences amusantes sur le plan rythmique.
L'œuvre a été jouée pour la première fois au Japon en 1982.
Bertold Hummel
En revanche(Suite pour cor seul op. 64), la Sonatine pour cor et piano de Hummel, composée en 1981 et créée au Japon en 1982, est beaucoup plus stricte dans sa technique de traitement, notamment dans le premier mouvement conçu sur le modèle de la "sonate de chasse" de Mozart (Hummel). Deux motifs sont dérivés du thème de tête et "transmis" d'un instrument à l'autre dans des exécutions séparées. Et pourtant, ici aussi, la technique n'apparaît que comme un moyen de donner vie à un organisme formel plus vaste. Filé librement dans sa mélodie vivante, le mouvement central de type ballade permet en quelque sorte aux musiciens et aux auditeurs de se reposer de la rigueur du travail motivique et thématique du premier mouvement, avant que le mouvement final - raffiné dans sa succession de sections répétées en rond et de parties de couplet intercalées - n'aboutisse à nouveau à la rigueur du travail.
Klaus-Hinrich Stahmer
J'ai choisi la sonatine de Hummel parce que j'avais envie de confronter les concertos pour cor de Mozart avec une pièce de concert de l'époque classique moderne. La Sonatine de Hummel m'a tout de suite attiré lors de la première écoute, aussi bien chaque mouvement en soi que la complexité de l'œuvre. La grâce et la fierté du premier mouvement, associées à des couleurs sonores intéressantes, puis la ballade intime, qui est en soi une pièce si convaincante et expressive, et "last but not least" le final virtuose, qui se rattache également au premier mouvement sur le plan énergétique. Il s'agit d'une pièce réussie du point de vue de la composition, qui porte en elle une joie de jouer incroyable et qui offre à l'auditeur beaucoup de diversité et de surprises.
Jonathan Krah (dans le prospectus spécial WESPE - Jugend musiziert, Lübeck 2018)