commentaire pour opus 108

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Kopflos (affolé) cycle de lieder sur des poèmes bouffons de Hermann Hesse pour voix moyenne et piano , op. 108 (2002)

1. Kopflos

2. Antwort an Freunde, die mir ein schwieriges Gedicht im neuen Stil geschickt und gefragt hatten, ob ich es etwa verstehe.

3. Waldnacht - Gedicht eines Schwabinger Symbolisten

4. Soirée

5. Bildnis eines zu alt gewordenen Literaten

6. Belehrung

 

Durée: 15 minutes

Maison d'édition: Schott Musik International ED 9706 / ISMN M-001-13627-3

Musicaphon 55719

Nr. 1 Kopflos Nr. 3 Waldnacht Nr. 6 Belehrung

 

Quand mon père a esquissé le cycle de "lieder", composition sur demande du festival "Hermann Hesse" à Calw, que je publie ici, il ne pouvait pas savoir que ces "lieder" auraient été sa dernière œuvre achevée. Plein d'enthousiasme pour ces textes bizarres qui montrent le poète vénéré dans une perspective insolite et pas encore révelée par d'autres compositions vocales, il se mit au travail. Durant la composition les bulletins médicaux sur son état de santé s'aggravèrent de plus en plus. Toutefois il se dédia avec une patience et une joie extraordinaires aux détails de la partition qu'il corrigea pour la dernière fois le 21 juillet. Suivant le sens profond du texte poétique il parodiait aussi bien les moyens stilistiques qui lui étaient bien familiers, de la dodécaphonie, du jazz, de la musique du XIXe siècle que son propre langage musical si particulier.Ces "lieder" séreins et à l'empreinte presque comique qui concluent une œuvre immense, correspondent à la sagesse sereine de ses dernières années qu'un nombre considérable de ceux qui l'ont connu lui attestèrent après sa mort.

Mon père est mort le 9 août 2002 - le 40e anniversaire de la mort du poète.

Martin Hummel

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