Marianische
Fantasien I-III pour cor de bassette seul (ou
clarinette basse ou basson),
op. 87d (1990)
I. Ave Maria zart ...
II. Salve
Regina III.
Regina coeli
Première,
Version pour cor
de bassette:
22 mars 2002, Reutlingen / Martin Litschgi (cor
de bassette)
Première,
Version pour basson
:
13 avril 2006, Peking, Central Conservatory / Albrecht Holder (bason) Durée:
10 minutes
Maison
d'édition: Schott Music ED 20026 / ISMN M-001-14472-8
| | Cor
de Bassette | Clarinette
Basse / Basson) |
Hummel
a écrit trois versions de ces fantaisies de quatre minutes: l'original
pour cor de basset et les versions pour clarinette basse solo et basson solo.
La plus impressionnante est certainement celle pour cor de basset avec sa sonorité
mystique, transfigurée, que Mozart utilisait déjà en référence
musicale à l'au-delà. Chacune des trois fantaisies débute
avec un chant grégorien en l'honneur de la Vierge Marie, suivi d'une fantaisie
élaborée sur son thème. C'est ainsi que Hummel construit
un pont entre une mélodie religieuse très ancienne et la musique
du XXe siècle. Les "Fantaisies marianiques", de difficulté
relative, n'en sont pas moins sublimes. Un moment fort pour les auditeurs, qu'ils
soient dans une salle de concert ou dans une l'église. Avant-propos
(Schott Music ED 20026)
Les Marianische
Fantasien sont nées en 1990. Elles furent créées
à partir de chants grégoriens dédiés à Marie
et d'une mélodie datant du 17e siècle. Elles priment parmi celles
de l'epoque et laissent particulièrement bien apparaître la coloration
métaphysique du timbre du cor de basset. Les fantaisies composées
avec beaucoup d'art donnent au cor de basset l'occasion d'épuiser pleinement
sa cantabilité. Grâce au timbre détaché du temps et
de l'espace du cor de basset, que W. A. Mozart utilisa également pour exprimer
l'au-delà, un lien se crée entre les chants traditionnels et la
musique du 20e siècle. Les Marianische Fantasien reflètent
d'une manière très belle la composition contemporaine tout en mettant
en lumière leurs racines. Leur base spirituelle et religieuse confere ä
cette musique une autre dimension, qui convient ä chaque type d'execution.
Ces fantaisies trouveront leur place dans les salles de concert comme dans les
églises lors de représentations profanes ou spirituelles. Facilement
compréhensibles, l'exécutant comme le public les écouteront
avec plaisir. Les versions pour basson et clarinette basse sont autorisées
par le compositeur et constituent en tout cas une bonne alternative.
Martin
Litschgi (Traduction : Dominique de Montaignac)
|