commentaire pour opus 6 | |
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Sonate pour violon et piano, op. 6 (1952)
I. Burlesque II. Récitatif et Aria début III. Finale
Première:
3 mai 1952, Berlin, Hochschule für Musik Durée: 16 Minutes Maison d'édition : N. Simrock Hamburg-London (Boosey & Hawkes) ISMN M-2211-0895-1 Video: Hummel sur youtube
Bartók semble avoir été un peu un parrain, et pourtant tout semble complètement indépendant. Des structures libres de récitatifs, de cadences et d'arbabesques forment l'antithèse de passages rythmiquement consolidés, formellement capturés dans une solution très originale : au lieu d'un mouvement sonate, Hummel ouvre cette sonate avec un burlesque ! Elle est suivie d'un mouvement médian qui oscille plusieurs fois entre récitatif et aria, suivi d'un finale qui se transforme en valse dans la partie centrale - quelle exubérance ! Et pourtant, l'œuvre est imprégnée de l'engagement motivant et thématique qui trahit une école stricte. Klaus Hinrich Stahmer (dans : Die Kammermusik als persönliches Bekenntnis, Tutzing 1998) Les interprètes du premier concert le 3 mai 1952 à Berlin, de gauche à droite : Emil Maas, Günter Wich, Gudrun Gramlich, Hans Janssen, Inken und Bertold Hummel, ?, Friedrich Zehm |