commentaire pour op 18c | |
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Missa brevis (sans Credo) pour chœurs de femmes (soprano et alto), orgue, op. 18c (1959/1975)
II. Gloria III. Sanctus IV. Agnus Dei
Première:
2 novembre 1975, Würzburg, Kiliansdom Durée: 12 minutes Maison d'édition: Schott Music C 54093 / ISMN 979-0-001-17437-4Video: Hummel sur youtube
Avant-propos
(Schott Music
C 54093) Bertold
Hummel (1925 - 2002) a composé la première version de la Missa
brevis en 1959 au cours de son mandat de cantor à la paroisse Saint-Konrad
de Fribourg-en-Brisgau, afin de disposer de ressources musicales appropriées,
lorsque les messes dominicales devaient se dérouler avec des chœurs
restreints. En premier lieu, la composition était prévue pour chefs
de chœur, chœurs à l'unisson, paroissiens et orgue (op.
18b), alors que la présente version op.18c, conçue en 1975 pour
le chœur féminin de la cathédrale deWurzburg,fut arrangée
pour soprane, alto et orgue. Les
parties vocales sobres et lyriques sont harmonieusement magnifiées par
l'accompagnement suave et limpide de l'orgue. Les Kyrie et Agnus
Dei de l'Ordinaire sont disposés selon la structure du texte en
trois parties et composés en canon. Dès le débutjes lignes
ascendantes donnent au Kyrie un caractère aérien.
Le Gloria est réparti en deux groupes, schola et chœur,
où les motifs mélodiques se répètent. La récitation
du texte est primordiale, car la composition est surtout basée sur l'accentuation
des mots et la configuration linguistique. Le Sanctus et le Benedictus
reposent sur deux concepts thématiques: une section de mouvements conjoints
alternant avec une section de motifs triadiques. Le
caractère résolument mélodieux de la messe ainsi que l'approche
intuitive du compositeur vis-à-vis des textes de l'Ordinaire rencontrent
un grand succès auprès du public et des chorales concertantes. Cette
nouvelle édition présente désormais l'avantage d'une adaptation
musicale soigneuse et de grande clarté, tout en constituant une initiation
abordable de la polyphonie, notamment pour les chœurs d'enfants et de jeunes
adultes. Limburg, Septembre 2010 Judith Schnell (Traduction: Mairé Pelletier) |